Une alliance entre
« théoriciens » et « acteurs de terrain »
pour Vivre mieux tout simplement
Il y a de quoi s’affoler. C’est un constat malheureusement banal qui a conduit à créer Le Laboratoire de la Transition. Car face à la dégradation du climat, de la Biodiversité et de la justice sociale il est de plus en plus urgent d’inventer d’autres façons de vivre… et faire en sorte qu’elles fassent consensus.
Nous voulons partir du terrain, parfois à tâtons, pour nourrir une pensée collective nouvelle qui s’appuie sur l’avis des experts avec l’espoir de s’imposer aux esprits, tant des dirigeants économiques et politiques que des citoyens.
C’est ce qui a motivé les deux fondateurs du Laboratoire de la Transition en 2017 :
- Le Professeur Olivier De Schutter, alors rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation aux Nations Unies et actuellement président d’honneur
- Jean-Louis Virat, à l’époque expert-comptable et dirigeant d’une entreprise de comptabilité implantée dans la Drôme, actuellement retraité et président du Laboratoire de la Transition
Choisir clairement ses valeurs
Il y a dans les postulats du Laboratoire de la Transition un choix de valeurs, celui de la « sobriéthique ». C’est un choix qui refuse la démesure, l’hubris, celui d’une croissance infinie dans un monde fini, et son corollaire le consumérisme matérialiste et individualiste qui asservit l’individu et la nature et accroît les inégalités pour le « bonheur » d’une minorité de « cumulards ».
Technologie : miracle ou mirage ?
En découle un postulat concernant les « miracles » attendus de la technologie qui pourrait n’être qu’un « mirage » conduisant au « transhumanisme » encore plus asservissant. Pour autant, la technologie n’est pas rejetée en tant que telle. Car l’un des défis consiste à développer un certain « discernement techno-scientifique » qui serve les valeurs fondamentales de sobriété, de simplicité, de responsabilité et de solidarité.
Quels « écolos » sommes-nous ?
Dans le contexte actuel très inquiétant, le Laboratoire de la Transition est souvent taxé de pessimiste alors même que c’est le contraire. Il est vrai que, dans une approche simpliste, tirer le signal d’alarme peut le laisser penser. Mais nous croyons en l’être humain et à la vie sous toutes ses formes et nous avons la conviction que c’est « ensemble » que nous finirons par changer les choses. In extremis, certes. C’est d’autant plus vrai que, de toutes façons, nous n’avons pas le choix. En ce sens nous sommes optimistes. D’autant plus que nous sommes mentalement convaincus qu’il faut « intuiter à tâtons », à la recherche de solutions inimaginables pour les « réalistes » !
Car ces derniers ne savent généralement pas imaginer autre chose que l’existant. Certes, les progressistes cherchent à l’améliorer (souvent pour faire pire ensuite) quand d’autres s’arc boutent sur un passé révolu (qui n’a plus de réel que dans leurs souvenirs). Bref, ils ne croient pas à un monde nouveau. En ce sens, ce sont eux les pessimistes.
Il y a des raisons d’espérer
La partie n’est pas gagnée. Mais l’évolution des esprits et de la conscience collective de ces dernières années permet raisonnablement d’espérer. D’espérer à la faveur d’événements inattendus possiblement.
A l’heure actuelle, pour le Laboratoire de la Transition, c’est à la jeunesse de prendre le pouvoir, d’affirmer ce qu’elle veut, tout en comptant sur le soutien de ses aînés. C’est sans doute la priorité même si, en même temps, d’autres actions ont également une grande importance. Ce site en résume l’essentiel.
L’altruisme rend heureux
La chaleur humaine, celle de notre équipe, celle de nos partenaires, le sens de notre engagement et ce que nous en partageons avec d’autres, le plaisir du « prendre soin » autant que celui de contribuer à « ouvrir la voie », surtout si elle est difficile, l’agréable sensation de « voir la vie en rose et en vert », la satisfaction de ne pas succomber aux difficultés et obstacles, « l’amusement » de sortir de nos clivages sociaux habituels … procurent régulièrement des satisfactions que nous sommes prêts à partager avec le plus grand nombre.
Le Laboratoire de la Transition a besoin d’un double soutien :
- Des adhérents, de préférence actifs ou engagés, qui voudraient participer à la mesure de leurs envies et possibilités
- Des soutiens financiers sachant que Le Laboratoire de la Transition est une association d’intérêt général ouvrant droit à la réduction d’impôt de 66% au bénéfice des donateurs imposables.
C’est donc bien pour construire un futur qui fasse envie que nous invitons celles et ceux qui le souhaitent à rejoindre le Laboratoire de la Transition.